Présentation de l'éditeur Faire l'histoire de peuples et de pays qui jusqu'au XVIIIe siècle ont tout ignoré de l'Inde et des Indes, et dont beaucoup ont ignoré l'idée même de l'histoire, tel est le pari de ce livre. En 1888, John Strachey écrivait dans son India : "Il n'y a pas, et il n'y a jamais eu d'Inde, ou même un pays, l'Inde, qui, selon les idées européennes, aurait possédé quelque unité, physique, politique, sociale ou religieuse." L'Inde était un artefact créé par l'impérialisme européen. Cela était vrai à la fin du XIXe siècle et pour le passé, mais aujourd'hui l'Inde, partie des Indes, existe : être indien est la fois une réalité et une prétention ; c'est aussi une exclusion, dont témoignent les violents débats historiques qui passionnent l'Asie du Sud. Pour retracer la longue histoire de ce pays promis à devenir une des grandes puissances du monde, Michel Angot réussit un véritable tour de force : embrasser plusieurs milliers d'années et un espace aux dimensions de l'Europe, avoir recours aux sources les plus étendues et tenir ensemble les traces du temps, de l'Antiquité à nos jours, qui font de cette histoire une fabrique de l'Histoire. Recension
Le premier fait étonnant que l'on retrouve dès les premières pages de cet ouvrage est d'apprendre que relater de l'histoire de l'Inde est une "invention" récente alors que l'histoire des Indes remonte à des temps très anciens (vers les années 2500 avant Jésus-Christ). L'histoire des Indes (au pluriel) est d'une grande richesse et pourtant aucun érudit que ça soit les brahmanes ou même le grand Akbar - pourtant très curieux des autres civilisations - n'eurent envie de transcrire l'histoire de leurs ancêtres pour certains ou l'histoire des territoires conquis pour d'autres. L'histoire, de l'histoire des Indes, est déjà à elle seule une grande histoire en-soi. Autre curiosité que l'on découvre également en début d'ouvrage mais cette fois-ci concernant le nom pour désigner cet immense pays que l'on considère à lui-seul comme un sous-continent : "Inde". Il est assez curieux d'apprendre que ce nom n'a été choisi que quelques heures avant l'Indépendance de l'Inde en 1947. Nehru et ses compères eurent alors préférer choisir le mot colonial et occidental pour nommer ce pays nouvellement créé au lieu de choisir un nom "national" comme par exemple Bharat. Vous l'aurez compris, à pleine quelques pages feuilletées, que l'on se retrouve déjà entièrement plongé dans cet ouvrage passionnant et enrichissant. Michel Angot, grand philologue émérite nous livre son savoir afin que l'on puisse à notre tour nous pencher sur la grande histoire des Indes, l'Inde plurielle. Mais contrairement à ce que l'on a l'habitude de trouver dans d'autres ouvrages de ce type, Michel Angot ne fait pas que livrer l'histoire "purement et simplement". Il apporte bien davantage en y apportant sa touche afin de permettre à son lecteur non pas d’assimiler uniquement des faits mais de les comprendre. Michel Angot nous dévoile l'essence même de l'Inde actuelle en nous faisant découvrir les héritages transmis par les nombreux empires qui s'y sont succédé, un héritage que l'on retrouve aujourd'hui bien au-delà de ses frontières terrestres. Nous y comprenons mieux l'identité indienne si complexe, sa multiculturalité et bien d'autres choses encore. En somme, Michel Angot nous dévoile à travers cet ouvrage, le pouls même de l'Inde. L'ensemble de l'ouvrage permet de découvrir de manière concrète et développée, l'histoire des Indes à partir de la civilisation de l'Indus (nommée "Antiquité") à nos jours. Enfin un ouvrage, qui nous permet d'apprendre ou de découvrir les différents empires et sultanats ayant régné sur les terres indiennes. Mais ce qui est vraiment intéressant, c'est que Michel Angot ne fait pas que citer l'histoire, il apporte une analyse complète des différentes époques exploitées. L'Inde est un pays berceau de nombreuses religions (hindouisme, bouddhisme, jaïnisme, sikhisme, ...), l'histoire et les préceptes des religions ont une place importante dans l'ouvrage, tout comme les religions "non indika" (islam, le christianisme, le judaïsme, les parsis, ...) et la cohabitation entre les différentes religions notamment entre musulmans et hindous du XIe au XVIIIe siècle. Un chapitre complet aborde le sujet des sociétés indiennes où l'on comprendra comment appréhender un tel sujet, ses fondamentaux, les castes, etc, ... Citons également que l'ouvrage est complété par une bibliographie qui aideront notamment aux chercheurs, la chronologie, le glossaire des noms et même une liste des musées. Toutes les clés sont présentes dans l'ouvrage pour aborder différents thèmes sur l'histoire des Indes et permet en outre d'avoir un éclaircissement sur ce qui fait l'Inde d'aujourd'hui. L'ensemble de l'ouvrage permet de rétablir la réalité historique de l'Inde qui est très souvent réinventé pour être en adéquation avec les idées idéologiques actuelles. Avec "Histoire des Indes", Michel Angot permet au plus grand nombre de connaître l'histoire de ce grand pays si fascinant et surtout d'une si grande richesse culturelle. Il nous permet une approche développée et surtout ludique grâce d'illustrations et de citations dont est agrémenté l'ouvrage. "Histoire des Indes" est vraiment l'ouvrage de référence qui s'adresse tous et nous apporte la lumière sur ce pays dont il a tant de choses à y apprendre. Biographie de l'auteur Indianiste, védisant, grammairien et philologue, Michel Angot a travaillé en Inde et a appris auprès d'érudits (pandits) la récitation du Veda et la grammaire traditionnelle. Il a enseigné le sanskrit et la littérature sanskrite à l université de Nanterre (Paris-X) puis à l Inalco. Membre du Centre d études de l Inde et de l Asie du Sud (CEIAS), il anime un séminaire sur la notion de délivrance dans les philosophies brahmaniques et bouddhistes à l'EHESS. Outre de nombreux articles, il a publié "L'Inde Classique (Les Belles Lettres, 2001), La Taittirîya-Upanishad avec le commentaire de Shamkara (Collège de France, 2007), et Le Yoga-Sutra de Patanjali, suivi du Yoga-Bhashya de Vyasa (Les Belles Lettres, 2008). Table des matières 1. L’espace et le temps en Asie du Sud 1.1. Le milieu naturel 1.2. Les grandes régions culturelles 1.3. Histoire et Inde(s) 1.3.1. À la recherche de l’Inde dont on fait l’histoire 1.3.2. L’histoire et le mémorable anhistorique 1.3.3. Quelle Inde pour quelle histoire ? 1.4. Les sources 1.4.1. Les récits des voyageurs 1.4.2. Les inscriptions 1.4.3. Le monnayage 1.5. Faire de l’histoire dans l’Inde contemporaine 2. De l’histoire des Indes à l’histoire de l’Inde : Les trois composantes de l’Inde contemporaine 2.1. La « cosmopolis sanskrite» (avant 1200) 2.1.1. Centres et périphéries 2.1.2. Les vecteurs de l’expansion 2.1.3. Une culture transrégionale 2.1.4. Que reste-t-il de la cosmopolis hors de l’inde ? 2.2. L’Hindoustan musulman (après 1000) 2.3. L’Inde : l’impact de la modernité (après 1740) 3. Périodisation et spatialisation 3.1. La périodisation 3.2. La spatialisation: l’Inde dans plusieurs mondes 4. L’Antiquité 4.1. La "culture harappéenne" ou "civilisation de l’Indus" 4.1.1. Les faits assurés 4.1.2. Les interprétations et les hypothèses 4.2. L’aryanisation, la composition du Veda et la seconde urbanisation (c. 1800 AEC-350 AEC) 4.2.1. L’aryanisation linguistique 4.2.2. La venue de peuples parlant des langues indo-européennes et la composition du Veda 4.3. La seconde urbanisation 4.4. Les deux foyers de culture 5. Les empires et les royaumes avant l’islamisation 5.1. Le temps des empires (de 313 AEC à 650 env.) 5.1.1. L’Empire maurya 5.1.2. Les royaumes grecs du Nord-Ouest 5.1.3. L’adoption du modèle brahmaniste de royauté et la diffusion du brahmanisme royal 5.1.4. L’Emire kouchan (ier et iie siècles principalement) 5.1.5. L’Empire gupta (de 318-319 à 542 environ) 5.1.6. L’Empire de Harsa (vers 606-642) 5.2. Le temps des royaumes régionaux et transrégionaux (650-1200) 5.2.1. Les empires transrégionaux: Pala, Gurjara-Pratihara et Rastrakuta (VII-Xe siècles) 5.2.2. Un exemple de royaume: les Candella 5.2.3. Un autre exemple : Ræjabhoja et le royaume de Dhæra 5.2.4. Royaumes et empires du Sud 5.2.5. L’Empire chola 5.3. Structure des empires et des royaumes : théorie de la centralisation et pratique de la décentralisation 5.3.1. La théorie de l’État 5.3.2. Les deux dimensions de la royauté : acquérir l’empire universel et manier le bâton du châtiment 5.3.3. Des « États segmentaires »? 5.3.4. Le roi garant de la parole donnée 5.3.5. Le roi abhayada « donneur de la non-peur » 5.3.6. La fin des modèles d’État indien 6. Avant les conquêtes 7. Les cycles de conquête 7.1. Les cycles et leur périodisation 7.2. Le cycle du sultanat de Delhi 7.3. L’Empire ghaznévide (après 1006) 7.4. Le sultanat de Delhi (XIIIe-XVIe siècles) 7.4.1. La formation et l’établissement du sultanat 7.4.2. La dislocation du sultanat de Delhi et la formation de sultanats régionaux (après 1336) 7.4.2.1. Les sultanats du Nord 7.4.2.2. Les sultanats du Deccan 7.5. L’empire de Vijayanagar (XIVe-XVIe siècles) 7.5.1. Les origines 7.5.2. L’Empire 7.5.3. Une chute brutale et un affaiblissement durable 8. Les Moghols (1526-1739) 8.1. La constitution de l’Empire et sa périodisation 8.2. Les empereurs moghols sont d’origine turque, de culture persane, de religion musulmane et de résidence indienne 8.2.1. La dimension turque 8.2.2. La dimension persane 8.2.3. La dimension musulmane 8.2.4. La dimension indiennne 8.3. Akbar et Aurangzeb : doit-on les opposer ? 8.4. L’administration de l’Empire 8.5. Contestation et déclin (après 1680) 8.5.1. La puissance marathe : Sivaji et la naissance du nationalisme indien 8.5.2. La révolte des Jâts 8.5.3. La révolte des Sikhs 8.6. Les «États successeurs» 9. Musulmans et hindous du xie au XVIIIe siècle 9.1. La coexistence des deux principales communautés 9.2. La sujétion juridique des non-musulmans 10. L’art de vivre indo-persan 10.1. De la conquête à l’art de vivre 10.2. Au confluent de deux mers 10.3. Les arts 10.4. Raffinement et cruauté 10.5. Des villes nomades 10.6. Art de vivre et stagnation technologique 11. Les religions 11.1. À la recherche de la religion, à la recherche de l’hindouisme 11.1.1. La notion de ‘religion’ aux Indes 11.1.2. L’invention de l’hindouisme 11.1.3. Catégorisation des religions collectivement nommées ‘hindouisme’ 11.2. Les religions védiques 11.2.1. Le védisme des origines : le texte connu d’une religion inconnue 11.2.2. Le ritualisme védique 11.2.3. Une religion qui s’interroge 11.2.4. Les polémiques sur la localisation de la composition du Veda 11.2.5. Le védisme et l’affirmation de la vie 11.2.6. L’héritage védique 11.3. Le brahmanisme 11.3.1. Les deux pôles du brahmanisme 11.3.2. Le brahmanisme mondain: du yajna à la puja 11.3.3. Transcendance et localisation des dieux : « Comment a-t-il pu revêtir un corps humain? » 11.3.4. Le brahmanisme de cour 11.3.5. La tradition du maître de maison 11.3.6. Le brahmanisme du renoncement au monde 11.3.6.1. Hirsutes et tondus 11.3.6.2. Les philosophies du renoncement 11.3.6.3. Le brahmanisme des renonçants et l’art du débat 11.4. La brahmanisation des cultes régionaux et populaires 11.5. L’évolution du brahmanisme : le « tantrisme» 11.5.1. Tantrisme et Occident 11.5.2. Le tantrisme général en tant qu’évolution du brahmanisme 11.5.3. Veda, brahmanisme, tantrisme et hindouisme 11.5.4. Convergences 11.5.5. Les textes du tantrisme 12. Principautés et communautés hindouistes pendant la domination politique musulmane (XIIe-XVIIIe siècles) 12.1. Le maintien des principautés hindouistes 12.2. Le foisonnement sectaire 12.3. La dimension sociale des sectes religieuses 12.4. Deux mouvements sectaires : les Srivaisnava de Ramanuja et les Lingayats du Virasaiva 12.5. L’essor des cultures régionales 12.6. La culture sanskrite : le chant du cygne 13. L’hindouisme (XIXe-XXIe siècles) 13.1. L’hindouisme: une religion nationale 13.2. L’hindouisme : une religion internationale en direction de l’universalité 13.3. Les lieux de l’hindouisme 13.3.1. Mandira « le temple » 13.3.2. Yatra « le pèlerinage » 13.3.3. Math ou ashram « l’ermitage » 13.4. Quelques mythes à propos de l’hindouisme 13.5. Quelques symboles ambigus de l’hindouisme : la vache et la Déesse mère 13.6. L’hindouisme qui s’invente en permanence réagit aussi à la science des Anglais, à la science universelle 13.7. Gandhi : « Pourquoi je suis un hindou » 13.8. L’invasion du politique 14. Le bouddhisme indien 14.1. Perspective générale 14.2. Gotama Siddhatha (skr : Gautama Siddhartha), le fondateur 14.3. L’enseignement présumé de Gautama, le Bouddha historique 14.4. La méthode du bouddha 14.5. Religion de moines et religion populaire 14.6. L’évolution du bouddhisme indien : theravada et mahayana 14.7. La diffusion des bouddhismes 14.8. Les monuments du bouddhisme 14.8.1. Stupa, monastère et temple 14.8.2. Les représentations du Bouddha et des Bodhisattva 14.9. La disparition du bouddhisme péninsulaire 14.10. Le bouddhisme aujourd’hui 14.10.2. Le renouvellement de la connaissance du bouddhisme 15. Le jaïnisme 15.1. Généralités 15.2. Le jaïnisme des origines 15.3. L’évolution du jaïnisme 15.4. Les pratiques 15.5. Les bâtiments du jaïnisme 15.6. Le jaïnisme aujourd’hui 16. Le sikhisme 17. Le christianisme, l’islam et les religions non indika 17.1. Religions indika et non indika 17.2. Le christianisme 17.2.1. Un christianisme ancien et original 17.2.2. Les Portugais et l’Eglise latine 17.2.3. L’échec de l’évangélisation 17.2.4. Christianisme et caste 17.2.5. L’indigénisation 17.2.6. Les missions 17.2.7. La dimension culturelle des missions 17.2.8. Le christianisme dans l’Inde contemporaine 17.3. Le judaïsme indien 17.4. Le mazdéisme des parsis 17.5. L’islam 17.5.1. Présentation de l’islam indien 17.5.2. Les peuples de l’islam indien 17.5.3. Les divisions de l’islam indien 17.5.4. Les taruq « confréries » 17.5.5. Le messianisme soufi 17.5.6. Contacts et syncrétisme 17.5.7. Les monuments de l’islam indien 17.5.8. L’islam aujourd’hui 18. Les sociétés 18.1. Comment appréhender les sociétés indiennes ? 18.2. Quelques fondamentaux 18.2.1. La ruralité indienne 18.2.2. Des sociétés armées 18.2.3. L’importance des lacunes et des marges 18.2.4. La société toujours plus présente que l’Etat 18.2.5. La force de sociétés régionales non différenciées par la religion 18.2.6. Des sociétés esclavagistes 18.2.6.1. L’esclavage hindou 18.2.6.2. L’esclavages des sultans 18.2.6.3. L’esclavage colonial 18.3. L’idéologie sociale des brahmanes anciens 18.3.1. Découverte de l’idéologie sociale des brahmanes : les var◊a 18.3.2. Les bases du système des varna : Veda et Manu 18.3.3. Comment devient-on brahmane ? 18.3.4. La critique des varna 18.3.5. Les brahmanes : seul varna de réalité ? 18.4. Les castes et le système des castes 18.4.1. Le « système des castes » 18.4.2. l’évolution du système des castes 18.4.3. Les « intouchables » 18.5. Autres critères de différenciation sociale 18.6. Un exemple de catégorisation sociale: Calcutta en 1837 19. La conquête britannique (1750-1799) 19.1. Avant les Britanniques, les Européens en Inde 19.2. Les guerres en Inde et la lutte franco-anglaise pour le contrôle du commerce 20. Les différents modèles de présence européenne en Inde 20.1. Généralités 20.2. Le modèle portugais 20.3. Le modèle hollandais 20.4. le modèle anglais 20.5. Les anticolonialistes avant l’heure 21. La victoire britannique et le contrôle des Indes (1799-1857) 21.1. L’impérialisme de fait 21.2. Les guerres afghanes et birmanes 21.3. La faiblesse numérique des Anglais 21.4. La mutinerie de 1857-1858 et la fin de l’EIC 22. L’Empire britannique des Indes (1857-1947) 22.1. Le British Raj 22.2. L’impérialisme britannique 23. L’invention et la représentation britanniques des Indes et des Indiens 23.1. Géographie et cartographie 23.2. La découverte des langues et des inscriptions : l’invention de l’histoire indienne 23.3. Compter et classer les hommes 23.4. L’Inde dans l’imaginaire européen 23.5. La grande rébellion de 1857-1858 23.6. L’Empire et le « lourd fardeau de l’homme blanc » 24. L’invention de l’Inde par les Indiens 24.1. L’invention de l’indianité 24.2. L’invention des héros : les héros de l’identité régionale 24.3. Une héroïne nationale : la rani Laksmibai 24.4. Un événement controversé : le sac de Somnath par Mahmud de Ghazna (1029) 24.5. L’émergence des intellectuels non traditionnels : Rammohum Roy et Bankim Chatterji 25. Vers l’indépendance et la partition: le mouvement national indien 25.1. Infériorité et décadence 25.2. Le Congrès et le nationalisme indien 25.3. Gandhi, incarnation du nationalisme indien 25.4. Le nationalisme hindou 25.5. Les luttes religieuses et la guerre des conversions 25.6. Le mouvement national musulman 25.7. La partition Conclusions 26. Problèmes historiques contemporains 26.1. Les frontières 26.2. L’Inde au féminin 26.3. La question linguistique Le mot de la fin Notes Bibliographie Les musées Chronologie Index des noms de lieu Glossaire des noms
Histoire des Indes
De Michel Angot
Éditions Les Belles Lettres - Parution : 19 juin 2017 ISBN : 978-2251445403 - 895 pages - Prix éditeur : 39 € (également en e-book) #michelangot #histoiresdesindes #histoiredelinde #découvrirlinde #documentderecherche #éditionslesbelleslettres #lesbelleslettres #moghols #rajbritannique
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