“Aucune terre n’est la sienne” de Prajwal Parajuly - Jentayu
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“Aucune terre n’est la sienne” de Prajwal Parajuly - Jentayu



Durant le confinement, les Éditions Jentayu - une maison d'éditions qui se consacrent exclusivement à la promotion et à la diffusion des littératures d’Asie ou en lien avec l’Asie - nous gâtent en nous offrant de la lecture gratuite. Ils nous permettent ainsi de voyager aux quatre coins de l'Asie à la découverte d'auteurs et de formes littéraires méconnus.

Durant 30 jours, les Éditions Jentayu ont proposé des poèmes et dorénavant, ils nous invitent à découvrir quelques unes des nouvelles parues dans leur revue.


Parmi celles-ci "Aucune terre n'est la sienne" de l'auteur indo-népalais Prajwal Parajuly, dont son roman "Land Where I Flee" vient d'être traduit en français en ce début d'année 2020 sous le titre "Fuir et revenir" et publié aux Éditions Emmanuelle Collas. La nouvelle et le roman ont été traduits par Benoîte Dauvergne.

La nouvelle "Aucune terre est la sienne" a été traduite et publiée en 2016 aux Éditions Jentayu dans le numéro 4 de sa revue et dont le titre était "Cartes et Territoires", un numéro "consacré à la géographie, au voyage physique ou spirituel et aux frontières culturelles, mémorielles et sensorielles dans les littératures contemporaines d’Asie."


"Aucune terre n'est la sienne" est une nouvelle figurant dans le premier ouvrage publié par Prajwal Parajuly, "The Gurkha's Daughter". L'auteur nous transporte au Népal dans un camp de réfugiés bhoutanais à la rencontre d'apatrides. A travers la protagoniste Anamika, qui fait écho au personnage de Bhagwati de "Fuir et revenir", l'auteur nous fait découvrir un fait relativement méconnu concernant le Bhoutan. Une loi sur la citoyenneté a eu en effet pour conséquence l'expulsion de milliers de membres de la communauté lhotshampa, une minorité ethnique d'origine népalaise, majoritairement hindoue vers le Népal. C'est à travers le personnage féminin d'Anamika que le lecteur découvre le sort réservé à ces réfugiés, rejetés par leur pays de naissance et persona non grata dans leur pays d'accueil.

"Aucune terre n'est la sienne" est une superbe nouvelle, très bien écrite et très prenante. N'hésitez pas à la découvrir à votre tour, via ce lien :



Pour découvrir "Fuir et revenir", le roman de Prajwal Parajuly


Les Éditions Jentayu







Quelques auteurs du sous-continent qui ont publiés dans la revue des "Éditions Jentayu"

  • l'écrivaine indienne de langue bengalie Sangeeta Bandyopadhyay

  • la journaliste et auteure Mrinal Pande

  • l'auteur dalit Shahu Patole

  • l'auteur indien en langue tamoule Perumal Murugan

  • l'auteure srilankaise Ru Freeman

  • les auteurs népalais Samrat Upadhyay et Manjushree Thapa

  • l'auteur bangladais Wasi Ahmed.



Les poèmes proposés par les "Éditions Jentayu" :



- QUELQUE CHOSE, de Zakariya Amataya (Thaïlande, trad. Marcel Barang) : https://rb.gy/o1rowr - CORPS D'EMPRUNT, de Joko Pinurbo (Indonésie, trad. Elizabeth Inandiak) : https://rb.gy/vhuysh - JE SUIS L'ENFANT DE MA MÈRE, de Grace Chia (Singapour, trad. Patricia Houéfa Grange) : https://rb.gy/ay9fel - ÉTOILE DE MER, de Chen Yuhong (Taïwan, trad. Marie Laureillard) : https://rb.gy/7z6iz8 - ALCOOL FRAÎCHEMENT DISTILLÉ, de Leung Ping-kwan (Hong Kong, trad. Gwennaël Gaffric) : https://rb.gy/t1ipfk - NOUVELLES DE L'EMBARQUEMENT, de Maung Day (Birmanie, trad. Sann Thida et Stéphane Dovert) : https://rb.gy/ugzcgr - SANS TITRE, de Dorjnyambuu Erdenezulai (Mongolie, trad. Nomindari Shagdarsuren) : https://rb.gy/riygjs - LES HERBES FOLLES, de Yin Ling (Vietnam-Taïwan, trad. de l'auteure et Benoît Sudreau) : https://rb.gy/smucvi - ILS ONT DIT... (LA TÉLÉ EN FAIT FOI), d'Aphichart Chandaeng (Thaïlande, trad. Marcel Barang) : https://rb.gy/jwedzi - LA RIVE, de Hu Xudong (Chine, trad. Camille Brantes) : https://rb.gy/d9iktx - L'INTERPRÈTE DE L'ÉCUME​, d'Inggit Putria Marga (Indonésie, trad. Isadora Fichou) : https://rb.gy/la1brl - ET AINSI FÉVRIER, de Mae Yway (Birmanie, trad. Nicolas Salem-Gervais) : https://rb.gy/eneubi - MA VIEILLE PETITE MAMAN, de Khabaan Bayit (Mongolie, trad. Altangul Bolat) : https://rb.gy/fx2rwy - LA CRAINTE DU LÂCHE, de Perumal Murugan (Inde, trad. Vasumathi Badrinathan) : https://rb.gy/xqfwnv - LE CINQ À SEPT​, de Melizarani T Selva (Malaisie, trad. Patricia Houéfa Grange) : https://rb.gy/ali8lj - CONTINUER À PARLER DE LASSITUDE, de Hsia Yu (Taïwan, trad. Gwennaël Gaffric) : https://rb.gy/8sa5p3 - L'UNIVERS DANS UNE TASSE DE THÉ, de V. Vajiramedhi (Thaïlande, trad. Marcel Barang) : https://rb.gy/gksuru - L’OMELETTE, de M. Aan Mansyur (Indonésie, trad. Michel Adine) : https://rb.gy/egm6yw - MON PAYS, de Sheena Baharudin (Malaisie, trad. Jérôme Bouchaud) : https://rb.gy/r0icxm - SANS TITRE, d'Ooyo Mönkhnaran (Mongolie, trad. Bulgantamir Sangidkhorloo) : https://rb.gy/b5pnxy - CELA VIENDRA, de Rofel G. Brion (Philippines, trad. Patricia Houéfa Grange) : https://rb.gy/xtz2ao - ÉTUDE DU SOIR : DEUX POÈMES​, de Chen Li (Taïwan, trad. Marie Laureillard) : https://rb.gy/3a7sx6 - LE DÉCRET ANIMAUX ET INSECTES​, de Cecil Rajendra (Malaisie, trad. Jérôme Bouchaud) : https://rb.gy/rumm5u - 9, de Fernando Sylvan (Timor Leste, trad. Patricia Houéfa Grange) : https://rb.gy/crzjcf - BALLET SANS CHEVILLES, de Muthita (Thaïlande, trad. Marcel Barang) : https://rb.gy/9lssm6 - SANS TITRE, de Bayarkhüü Ichinhorloo (Mongolie, trad. Uurtsaikh Nyamgotov-Ducruet) : https://rb.gy/8krynm - TRACES, d'Acep Zamzam Noor (Indonésie, trad. Etienne Naveau) : https://rb.gy/4hoox4 - TROIS COURTS POÈMES, de Finn Wu (Taïwan, trad. Pierre-Yves Baubry) : https://rb.gy/kh2dpx - LA ROSE FANATIQUE, de Ma Ei (Birmanie, trad. Sann Thida et Stéphane Dovert) : https://rb.gy/dsatev - EN COMMENÇANT PAR DES FRAGMENTS DE PIERRE, de Liu Xiaobo (Chine, trad. Gwennaël Gaffric) : https://rb.gy/qigpve



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