"Spécial 70ème anniversaire de l'Indépendance de l'Inde" sur ARTE
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"Spécial 70ème anniversaire de l'Indépendance de l'Inde" sur ARTE

Programme spécial INDE sur ARTE A l'occasion du 70ème anniversaire de l'Indépendance de l'Inde, la chaîne télévisée ARTE propose une programmation "spécial Inde" à travers une sélection de films et documentaires. Dimanche 13 août 2017 : 12h30 Zubin Mehta à Bombay À l'occasion de son 80e anniversaire, en avril 2016, Zubin Mehta a retrouvé Bombay, la ville qui l'a vu naître, pour un concert prestigieux. Sous sa direction, l’Orchestre philharmonique d’Israël, dont il a été nommé directeur musical "à vie" en 1977, interprète le "Concerto pour violon en ré majeur op.61" composé par Beethoven en 1806. 20h55 Sur les Routes des Indes En Inde, en 1905, un officier britannique doit protéger le fils d'un Maharadjah... Spectaculairement mis en scène par Jack Lee Thompson ("Les canons de Navarone", "Les nerfs à vif"), cette chevauchée ferroviaire fait la part belle aux scènes de bataille, mais aussi au suspense. Avec Lauren Bacall. Inde du Nord-Ouest, 1905. Alors que les Anglais étendent leur domination sur l'Inde, de violents troubles religieux éclatent entre musulmans et hindous. Craignant pour la vie de son fils, un Maharadjah le confie à Scott, un capitaine de l'armée britannique. Alors que les rebelles musulmans mettent le palais à feu et à sang, Scott parvient à prendre la fuite avec le petit prince et sa préceptrice, Catherine Wyatt. Prenant place à bord d'un vieux train à vapeur appartenant à Gupta, ils sont rejoints par d'autres Européens. Jusqu'à Delhi, un périlleux voyage à travers des contrées dangereuses les attend… Chevauchée ferroviaire Les balles crépitent et la poudre parle ! À cheval ou à pied, lancés à vive allure, les rebelles tendent leurs pièges et montent à l'attaque. Réunissant un impressionnant casting de figurants, et spectaculairement mis en scène par Jack Lee Thompson ("Les canons de Navarone, Les nerfs à vif")", "cette chevauchée ferroviaire fait la part belle aux scènes de bataille, mais aussi au suspense, un traître ayant pris place dans le train pour éliminer le jeune héritier. Tels les pionniers au temps de la conquête de l'Ouest, les Européens réunis par l'adversité composent une microsociété hétéroclite (trafiquant d'armes, journaliste anticolonialiste…) aux convictions et intérêts multiples. Un plaisant film d'action et d'aventure.


Lundi 14 août 2017 20h55 La Route des Indes d’après un roman d’EM FORSTER Dans une colonie indienne britannique rongée par les préjugés, la jeune Adela et le docteur Aziz échouent à franchir les barrières qui les séparent... En adaptant en 1984 le roman d'E. M. Forster, David Lean tirait superbement sa révérence. Avec Judy Davis et la musique de Maurice Jarre. Escortée de sa belle-mère, Mrs. Moore, la jeune Adela quitte l'Angleterre pour rejoindre son fiancé Ronny aux Indes britanniques. Arrivées à Chandrapore, les deux femmes se sentent à l'étroit dans l'arrogante communauté anglaise et brûlent d'envie de rencontrer des Indiens. En visitant une mosquée, Mrs. Moore sympathise avec le docteur Aziz. Ce jeune veuf indien emmène les deux femmes visiter les grottes de Marabar. Mais lors de l'excursion, Mrs. Moore, souffrante, doit rebrousser chemin. Au retour, Adela accuse le docteur Aziz de viol… Finesse psychologique Situé au moment où le mouvement pour l'indépendance indien prend de l'ampleur et où l'inflexible domination britannique atteint son point de crispation maximal, le film explore avec une subtilité mélancolique un point de non-retour : le stade où le fossé entre cultures devient infranchissable, malgré les bonnes volontés de part et d'autre. Avec cette adaptation inspirée du roman d'E. M. Forster, David Lean tire superbement sa révérence. On retrouve dans ce qui sera son dernier film toute la finesse psychologique du livre. Le cinéaste sublime l'intrigue grâce à son souffle romanesque et à de grandioses paysages, qui trahissent souvent les émois contenus des personnages.

00 :55 GANESH YOURSELF Anthropologue et chercheur au CNRS, Emmanuel Grimaud mène une expérience inédite : avec un "robot Ganesh", il déambule en Inde à la rencontre des fidèles et des curieux. L'occasion de découvrir qu'il n'est pas facile d'être un dieu... En Inde, le dieu éléphant Ganesh est censé absorber tous les malheurs du monde. Et, miracle, à la fin du mois d'août 2014, dans la tumultueuse Mumbai, son double contemporain est apparu. Ou plutôt son double androïde, un certain Bappa 2.0. Lors de la fête de Ganesh, cet étrange robot à l'apparence éléphantine, imaginé par l'anthropologue Emmanuel Grimaud et construit par le roboticien Zaven Parré, a souhaité interagir avec la population indienne pour mieux interroger les croyances populaires. Pour la première fois dans l’histoire des religions, des humains ont pu se mettre à la place d’une divinité, et les dévots ont pu dialoguer avec elle. Mardi 15 août 2017 : 70ème anniversaire de l’Indépendance de l’Inde


De 20h55 à 23h10 L’Inde de Joanna Lumley L'actrice britannique Joanna Lumley, interprète de la délurée Patsy Stone dans "Absolutely Fabulous", retourne dans son pays natal : l'Inde. Le voyage commence à Madurai, au sud : Joanna se plonge dans la cohue colorée d'un temple hindou avant de partir à la découverte de plantations de thé où déambulent encore des éléphants sauvages. 3 épisodes - A 20 :55 : Tamil Nadu, Calcutta et Sikkim - A 21h40 : Delhi, Ahmedabad et Rajasthan - A 22h25 : Ranthambore, Delhi et Cachemire PUIS à 23h10 « ADIEU MON SOLDAT INDIEN » Dans ce documentaire-fiction, le romancier et cinéaste Vijay Singh met en scène les recherches d’une jeune femme sur les traces d’un soldat inconnu, et dévoile l’histoire occultée des bataillons indiens venus combattre en France pendant la Première Guerre mondiale. Pendant des années, en France, Paloma a accompagné sa grand-mère Monique sur une tombe pour célébrer le "diwali", la fête indienne des lumières, sans comprendre la portée de ce geste. Jusqu’au jour où Monique lui dévoile un secret de famille : hospitalisée pendant sa grossesse, celle-ci a appris en 1966 qu’elle devait avoir d’autres ascendants que ceux connus jusque-là. En interrogeant sa grand-mère, Monique a ainsi découvert que son père était le fils d’un soldat indien inconnu, fauché durant la Grande Guerre. Bouleversée par cette révélation, Paloma entreprend de reconstituer le parcours de son aïeul. Chemin faisant, la jeune femme déroule l’histoire des cent quarante mille hommes qui ont combattu en France et en Belgique, appelés à la rescousse par Londres, l’Inde étant sa seule colonie dotée d’une armée professionnelle. Actes d’héroïsme De Paris à Neuve-Chapelle en passant par Amristar, le romancier et cinéaste indien Vijay Singh ("Jaya, fille du Gange") met en scène Paloma, la petite-fille fictive de Monique, dans sa quête identitaire et historique. Manque de préparation et d’équipement, actes d’héroïsme, regard ébloui de ces soldats étrangers sur la société française et ses femmes indépendantes, mais aussi exclusion des enfants nés de leurs idylles : à travers une collection de lettres, des chants indiens d’époque et des éclairages d’historiens, "Adieu, mon soldat indien "(présenté au départ sous le titre "Mademoiselle France pleure") exhume une page oubliée de notre histoire. A 00h10 AU PAYS DE GANDHI Maintenu au mépris de la loi, le système de castes en Inde prospère sur le dos des minorités et des femmes, ses premières victimes. Une enquête glaçante sur les violentes inégalités qui rongent la société indienne. "La caste est le centre de la démocratie indienne : sa cohésion est assurée par la violence", analyse la militante et écrivaine Arundhati Roy. Si l'Inde, quatrième économie mondiale, se targue d'embrasser la modernité, elle demeure l'un des pays les plus inégalitaires au monde, en dépit des principes proclamés dans sa Constitution. Hiérarchies et discriminations se maintiennent avec une violence inouïe. La survivance du système de castes à l'échelle du pays et l'omniprésence des abus masculins à l'encontre des femmes, à tous les niveaux de la société, restent des réalités insupportables. Démonstration implacable D'un bout à l'autre du pays, la réalisatrice Lourdes Picareta mène une enquête intransigeante sur les violences qui rongent la société indienne. Elle suit le calvaire de Shabnam, adolescente issue des intouchables, menacée de mort pour avoir fait condamner ses violeurs membres de la caste dirigeante. Son village d'origine est toujours régi selon l'ancien ordre patriarcal qui légitime le viol et en impute la responsabilité à ses victimes. Les grandes villes n'échappent pas à ces hiérarchies brutales, que ce soit à Lucknow, où les femmes dalits ont pour tâche héréditaire de vider les latrines, ou dans le Gujarat, l'un des États les plus riches du pays. Là-bas, la minorité musulmane a subi de terribles pogroms avec la complicité des nationalistes hindous au pouvoir. Comment s'extraire de cet ordre immuable, alors que le système de castes lui-même a été bâti par la religion hindouiste et ne fait que prospérer avec le boom du capitalisme ? Cette enquête glaçante expose le fonctionnement d'un système immobiliste, nourri de la violence des oppresseurs et du fatalisme des opprimés. A 01h05 LE SECRET DE KANWAR 1947. La partition du Pendjab entre l'Inde et le Pakistan contraint Umber et sa famille, des Sikhs, à abandonner leurs biens. Quatre ans plus tard, alors qu'ils ont refait leur vie en territoire indien, Umber et Mehar, sa femme, attendent leur quatrième enfant. Ils ont déjà trois filles et Umber, pour perpétuer sa lignée, désire obsessionnellement un fils... Un drame tout en nuances. 1947. La partition du Pendjab entre l'Inde et le Pakistan contraint Umber et sa famille, des Sikhs, à abandonner tous leurs biens. Quatre ans plus tard, alors qu'ils ont refait leur vie en territoire indien, Umber et Mehar, sa femme, attendent leur quatrième enfant. Ils ont déjà trois filles et Umber, pour perpétuer sa lignée, désire obsessionnellement un fils. Lorsque naît à nouveau une petite fille, il dissimule la vérité. Prénommée Kanwar, l'enfant  grandit avec les prérogatives attachées à sa condition d'héritier mâle. À l'adolescence, on lui attribue une épouse, Neeli ... Confusion des genres Anup Singh interroge de façon poignante le conditionnement des individus selon leur genre et l'impossible reconquête d'une identité fantomatique. Cette oeuvre dérangeante et forte, primée dans de nombreux festivals internationaux, suit un fil tendu jusqu'à son dénouement tragique.


A 2h50 LE YOGA Le yoga est une discipline emblématique de la société indienne. Fondée à Pune, dans l'est de l'Inde, par le maître B. K. S. Iyengar, l'école de yoga du même nom propose de soigner par la pratique les maladies les plus graves. Des millions d’Indiens pratiquent le yoga, méthode destinée à purifier le corps et l'esprit pour les mettre en harmonie avec le monde. Dans la cité industrielle de Pune, dans l’est de l’Inde, B. K. S. Iyengar, vénéré dans le monde entier et décédé en 2014, a fondé sa propre école. Ce grand maître de yoga, qui utilisait son corps comme une sorte de laboratoire pour comprendre chaque maladie, a élaboré des asanas (des postures) pour soigner les pathologies les plus graves. Atteint d’une leucémie, Sunil Shirodakar, 62 ans, vient suivre un programme thérapeutique. Sera-t-il efficace ?

A 3h45 LES KUMARIS DU NEPAL L'anthropologue et médecin légiste Philippe Charlier explore quinze nouvelles destinations à la découverte des rites et des mythes de l'humanité. À la rencontre des Newars, ethnie népalaise pratiquant le bouddhisme et empreinte d'une longue tradition artistique. Philippe Charlier s’envole pour le Népal, entre l’Inde et le Tibet. Il part à la rencontre des Newars, une ethnie de la vallée de Katmandou. Un peuple singulier, car si les Népalais sont essentiellement hindouistes, les Newars peuvent être en même temps bouddhistes, comme jadis, en Inde, quand les deux religions cohabitaient. Philippe Charlier rencontre une famille newar durant la fête du nouvel an. Il découvre leurs villes royales du XIIe siècle, qui témoignent de la grande richesse culturelle et spirituelle de ce peuple, et rencontre la déesse vivante des Newars, incarnée dans le corps d’une petite fille : la Kumari.

MERCREDI 16 AOUT

A partir de 00h35 L'INDE DANS L'OBJECTIF en 3 épisodes - Dénoncer les Inégalités Les mutations de l'Inde, à travers le regard de ses photographes. Des danseuses nomades des villages du Maharashtra aux paysans de l’Orissa dépossédés par les géants de l’aluminium, des éboueurs intouchables des bidonvilles de Bombay aux marchands de jute du Brahmapoutre, ce premier volet sillonne villes et campagnes pour mieux dénoncer des inégalités inaltérables. Pauvreté, dure condition des femmes, rigidité des castes... : Sudharak Olwe, le vétéran, et ses cadets Sanjit Das et Mansi Thapliyal documentent chacun de manière très différente ces maux qui perdurent. Des danseuses nomades des villages du Maharashtra aux paysans de l'Orissa dépossédés par les géants de l'aluminium, des éboueurs intouchables des bidonvilles de Bombay aux marchands de jute du Brahmapoutre, et jusqu'au fief yogi de Rishikesh, au pied de l'Himalaya, ce premier volet sillonne villes et campagnes pour mieux dénoncer des inégalités inaltérables. Reflet d'une nation L'Inde se transforme à pas de géant, sous le coup d'une croissance économique fulgurante. Comme elle l'avait fait en Chine, Emma Tassy interroge les mutations en cours à travers le regard d'une dizaine de photographes reconnus, cherchant dans leurs images et leurs parcours, qu'ils commentent eux-mêmes avec une passionnante acuité, le reflet de cette immense nation, forte de près de 1,4 milliard d'habitants. De celui que l'on considère comme le père de la photographie indienne, Raghu Rai, au travail sur l'intime du jeune Sohrab Hura (tous deux entrés chez Magnum), ces rencontres aux quatre coins du pays tissent une vision inédite, subjective, mais plurielle, impressionniste mais profonde, de la société indienne.

- Devenir moderne Après la Chine, Emma Tassy scrute les mutations de l'autre géant asiatique, l'Inde, à travers le regard de ses photographes. Ce deuxième volet raconte la transformation des villes en mégalopoles et la césure brutale qu'ont vécu les Indiens avec leur environnement naturel. Bombay, Calcutta, New Delhi : Nehru , le premier Premier ministre de l'Inde de 1947 à 1964, avait voulu développer les villes pour faire entrer son pays dans la modernité. Sameer Tawde, Saibal Das et Ravi Agarwal, originaires de ces mégapoles à la fois fascinantes et terrifiantes, les regardent s'étendre au jour le jour. Dans leurs pas, ce deuxième volet raconte la césure brutale que vivent les Indiens avec leur environnement naturel, et notamment les grands fleuves sacrés, hauts lieux de dévotion hindous. Reflet d'une nation L'Inde se transforme à pas de géant, sous le coup d'une croissance économique fulgurante. Comme elle l'avait fait en Chine, Emma Tassy interroge les mutations en cours à travers le regard d'une dizaine de photographes reconnus, cherchant dans leurs images et leurs parcours, qu'ils commentent eux-mêmes avec une passionnante acuité, le reflet de cette immense nation, forte de près de 1,4 milliard d'habitants. De celui que l'on considère comme le père de la photographie indienne, Raghu Rai, au travail sur l'intime du jeune Sohrab Hura (tous deux entrés chez Magnum), ces rencontres aux quatre coins du pays tissent une vision inédite, subjective, mais plurielle, impressionniste mais profonde, de la société indienne.

- Journaux intimes Après la Chine, Emma Tassy scrute les mutations de l'autre géant asiatique, l'Inde, à travers le regard de ses photographes. Troisième volet : journaux intimes. La mondialisation a introduit le "je" dans une société très communautaire, suscitant des travaux de photographes de plus en plus introspectifs. La mondialisation a introduit le "je" dans une société très communautaire, suscitant des travaux de photographes de plus en plus introspectifs. Le pionnier Pablo Bartholomew a immortalisé sa jeunesse libertaire à travers l’Inde des années 1970 et 1980. Dans son sillage, Atul Loke est devenu le grand témoin de la disparition des chawls, ces vieux immeubles d'habitat collectif du centre de Bombay, en photographiant depuis toujours l’immeuble de son enfance. Cette plongée dans la psyché collective indienne s’intensifie avec Sohrab Hura, auteur d’un journal intime consacré à la schizophrénie de sa mère, un livre qui a fait sensation dans une société où la figure maternelle reste sacrée. Reflet d'une nation L'Inde se transforme à pas de géant, sous le coup d'une croissance économique fulgurante. Comme elle l'avait fait en Chine, Emma Tassy interroge les mutations en cours à travers le regard d'une dizaine de photographes reconnus, cherchant dans leurs images et leurs parcours, qu'ils commentent eux-mêmes avec une passionnante acuité, le reflet de cette immense nation, forte de près de 1,4 milliard d'habitants. De celui que l'on considère comme le père de la photographie indienne, Raghu Rai, au travail sur l'intime du jeune Sohrab Hura (tous deux entrés chez Magnum), ces rencontres aux quatre coins du pays tissent une vision inédite, subjective, mais plurielle, impressionniste mais profonde, de la société indienne.

- Un impossible pays Après la Chine, Emma Tassy scrute les mutations de l'autre géant asiatique, l'Inde, à travers le regard de ses photographes. Dernier volet : Un impossible pays. Que signifie être Indien aujourd'hui ? Que signifie être Indien aujourd'hui ? Considéré comme le père de la photographie indienne, Raghu Rai a consacré toute son oeuvre à dépeindre l'infinie diversité des paysages, des communautés et des rites de cet "introuvable" pays. Sa consoeur Uzma Mohsin, elle, observe les transformations du microcosme de Goa, creuset multiculturel devenu hub touristique, aux prises avec une mondialisation frénétique. Et sur les contreforts de l'Himalaya, Dileep Prakash immortalise les traces de la colonisation britannique, un passé sur lequel son pays, insiste-t-il, doit cesser de faire l'impasse. Reflet d'une nation L'Inde se transforme à pas de géant, sous le coup d'une croissance économique fulgurante. Comme elle l'avait fait en Chine, Emma Tassy interroge les mutations en cours à travers le regard d'une dizaine de photographes reconnus, cherchant dans leurs images et leurs parcours, qu'ils commentent eux-mêmes avec une passionnante acuité, le reflet de cette immense nation, forte de près de 1,4 milliard d'habitants. De celui que l'on considère comme le père de la photographie indienne, Raghu Rai, au travail sur l'intime du jeune Sohrab Hura (tous deux entrés chez Magnum), ces rencontres aux quatre coins du pays tissent une vision inédite, subjective, mais plurielle, impressionniste mais profonde, de la société indienne.

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Films anciens et récents sont donc au programme sans compter les nombreux reportages. L'on peut malheureusement regretter qu'ARTE n'ait mis les reportages les plus intéressants qu'en seconde partie de soirée. De plus, j'aurais aimé qu'ils soient plus centrés autour du sujet de l'Indépendance et de la Partition notamment le 15 août où nous nous retrouvons avec un programme de début de soirée cerné de clichés. Un programme malheureusement trop léger et trop loin de la réalité. L'Inde des anglais prime sur l'Inde des indiens. Dommage. SUR FRANCE 5 - LE 15 AOÛT 2017 à 14h45 Les Khasi, la société des femmes A la découverte du quotidien des Khasi, ces femmes chefs de famille de l'Etat du Meghalaya en Inde, la plus grande société matrilinéaire du monde.

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