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"Le Papillon de Siam" de Maxence Fermine

Pendant trois semaines, oublieux de tout, Henri Mouhot se rend très souvent à Angkor. Là, délaissant un instant sa quête du papillon de Siam, il déambule longuement parmi les ruines, les temples, les tombeaux, s'imprégnant de l'atmosphère de ce lieu magique jusqu'à l'enivrement. Enfin, quand il se juge suffisamment grisé par ces effluves d'un autre temps, il s'assoit en tailleur sur le sol recouvert de dalles, extirpe de son sac de voyage son carnet de cuir rouge et passe de longues heures à relever les plans de la ville en écoutant le chant des oiseaux.
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Quatrième de couverture En janvier 1860 au Cambodge, épuisé par la traque sans fin de l'insaisissable "papillon de Siam", Henri Mouhot découvre, enfouie sous une végétation tentaculaire, une cité perdue. Où qu'il pose les yeux, ce ne sont que portiques, chapiteaux, coupoles, bas-reliefs se découpant sur l'azur du ciel et l'émeraude des forêts. Angkor, cité de silence et de mystère, hantée par la légende de la déesse aux bijoux d'or et de jade et du Roi lépreux, Angkor la maudite vient de sortir de longs siècles de sommeil et d'oubli. Maxence Fermine ne pouvait qu'être fasciné par ce personnage romanesque et flamboyant dont le destin se confond avec la quête insensée. Sous sa plume inspirée et poétique, l'explorateur français injustement oublié par l'Histoire rejoint les rêveurs entêtés qui peuplent son œuvre.



Critique Le nom de Henri Mouhot ne vous dit rien et pourtant, cet explorateur et naturaliste, est associé à la (re)découvert des ruines d'Angkor en janvier 1860. Redécouvert car, avant lui, quelques décennies plus tôt, il y a eu un autre français, Jean-Pierre Abel-Rémusat. Dans "Le papillon de Siam", le récit de la découverte des ruines d'Angkor est associé à la quête d'un papillon légendaire et sacré au Siam - le "Teinopalpus aureus". Henri Mouhot alors au Cambodge, travaillait pour une mission donnée par l'Académie royale des sciences de la Couronne britannique, Napoléon III lui n'ayant pas octroyé de subvention pour ce périple. Henri Mouhot serait alors tombé par hasard sur les ruines après en avoir fouillé la jungle pour trouver un spécimen de ce papillon, et après en avoir entendu parlé à Siem Reap où il logeait chez un haut dignataire. Dans "Le papillon de Siam", Maxence Fermine, sous la forme d'une romance, nous fait découvrir le parcours atypique de cet homme, né à Montbéliard, précepteur en Russie à 18 ans, marié à une écossaise et décédé à 35 ans au Laos. Le roman est dans l'ensemble intéressant mais malheureusement assez vite expédié. En effet, il laisse son lecteur sur sa faim car en le lisant, l'on a envie de découvrir un peu plus sur cet homme et plus de détails sur le travail qu'il a effectué sur les ruines et ses voyages. Heureusement, Henri Mouhot nous a laissé des publications sur ses fabuleux voyages en terre de Siam. "Le papillon de Siam" est une petite introduction avant de voyager vers Angkor, vous y apprendrez la légende du roi lépreux et l'histoire de l'un de ses premiers visiteurs européens.




 

Le Papillon de Siam de Maxence Fermine

En format broché (Éditions Albin Michel) ou poche (Éditions Le Livre de Poche)


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